Selon l’Association d’aide aux victimes d’accident vasculaire cérébral, l’AVC (pour Accident Vasculaire Cérébral) touche plus de 150.000 Français chaque année, dont 10.000 à 15.000 âgés de moins de 45 ans. Cet accident se caractérise par sa vitesse d’exécution, qui laisse peu de temps pour la réflexion. Aussi, il est indispensable de savoir réagir vite lors d’un AVC. Apprendre à reconnaître les symptômes, connaître le bon numéro d’urgence et savoir s’occuper de la victime dans l’attente des secours : voici ce que nous vous invitons à découvrir dans cet article.
Comment se déclare un AVC ?
L’AVC se déclare suite à l’obstruction par un caillot de sang ou la rupture d’un vaisseau sanguin (AVC hémorragique). Ce phénomène empêche le sang de circuler jusqu’au cerveau, privant ce dernier d’oxygène et des nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Aussi, un AVC qui n’est pas traité à temps peut entraîner des séquelles considérables voire, dans le pire des cas, la mort de la victime.
Quels sont les symptômes d’un AVC ?
Il existe plusieurs symptômes de l’AVC qui se traduisent par des comportements visibles chez la victime concernée.
Un défaut de motricité
Ce trouble intervient sur un membre (bras, jambe…), le visage ou carrément sur une moitié du corps. La victime ressent un affaiblissement général, un engourdissement de ses membres et/ou peut être paralysée en partie, provoquant ainsi une perte d’équilibre.
Troubles visuels
Un sentiment d’éblouissement peut accompagner des troubles de la vision chez la victime.
Troubles de l’élocution
Si votre interlocuteur a soudainement du mal à s’exprimer, c’est qu’il est sûrement victime d’un AVC.
Maux de tête inhabituels
Ceux-ci peuvent s’accompagner de nausées et de vomissements sans cause apparente.
Que faire en cas d’AVC ?
Les symptômes d’un AVC présentés précédemment apparaissent de manière brutale et doivent amener les proches, ou la victime elle-même, à réagir en urgence.
Il arrive souvent que ces signes avant-coureurs disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Restez sur vos gardes ! Il s’agit certainement d’un accident ischémique transitoire (AIT) qui conduit, dans la plupart des cas, à un AVC dans les 48 heures suivantes.
Votre premier réflexe en cas d’AVC ou d’AIT doit être de prévenir les secours, même si les signes ont disparu. Composez immédiatement le 15 après avoir constaté les symptômes. Vous serez redirigé vers les urgences neuro-vasculaires les plus proches.
Voici les étapes à suivre pour gagner du temps au téléphone :
- gérez votre stress et exprimez-vous calmement et clairement pour éviter à votre interlocuteur de vous faire répéter ;
- communiquez votre numéro de téléphone pour être rappelé en cas de coupure ;
- donnez votre nom et celui de la victime ;
- indiquez l’adresse exacte où l’accident a eu lieu et apportez autant d’informations que possible (code, étage, etc.) ;
- décrivez avec précision tous les signes que vous avez constatés et qui vous ont alerté, ainsi que leur évolution ;
- ne raccrochez pas avant qu’on ne vous l’ait demandé et suivez les directives de votre interlocuteur.
Plus vite vous réagirez, plus vous aurez de chance de prévenir les séquelles et conséquences d’un AVC.
Dans l’attente des secours, allongez la victime avec, dans la mesure du possible, un oreiller ou un sac sous la tête. Notez l’heure des premiers signes de l’AVC et réunissez, si possible, les documents médicaux (ordonnances, examens, etc.) et documents d’assurances (MAIF, etc.) de la victime. Par ailleurs, la victime ne doit ingérer aucune nourriture ni médicament avant l’arrivée des secours.
Le service d’assistance téléphonique proposé par detax.fr n’est pas le service client de la marque AVC : symptômes et réflexes d’urgence à adopter. Nos télé-opérateurs appartenant au service de renseignement du 118 412, peuvent vous mettre en relation avec celui-ci Ou vous donner le numero de telephone du service client direct.