Le chantier de la réforme, en matière de minimas sociaux , a été lancé au mois d’avril, avec la remise, en avril 2016, du rapport Sirugue au Premier Ministre, Manuel Valls. Si les principales thématiques abordées concernaient l’allègement du nombre d’allocations versées à la population, la question du revenu universel a été posée. Ce revenu de base serait versé aux Français, à partir de 18 ans, et ce, à vie. Utopie pour certains, la mise en place d’une telle réforme sociale nécessite un remaniement global de la gestion des minimas sociaux. En quoi consiste le revenu minimum universel ? Quelles sont les actions à mettre en place pour assurer le financement de cette allocation universelle ?
Un socle d’aides sociales en France
Le système social français compte, actuellement, une dizaine d’allocations différentes, versées sous conditions de ressources, et selon les situations familiales : le Revenu de Solidarité Active ou RSA (revenu minimum garanti, versé à partir de 25 ans), l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), la Prime d’Activité, les allocations familiales (CAF) ou la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE) en font partie. L’ augmentation du nombre de foyers bénéficiant du RSA, la précarisation des populations, les mutations du monde du travail ont poussé les politiques à revoir le système des minimas sociaux. La mise en place d’un revenu d’existence permettrait de simplifier le versement des aides sociales. Il permettrait également de lutter contre la paupérisation de la population.
Un revenu minimum garanti à vie
Le revenu universel d’existenceserait versé à partir de 18 ans, contrairement au RSA, qui est versé à partir de 25 ans. Il serait compris entre 500 et 1 000 euros, et ce, sans conditions de ressources. Les travailleurs percevront également le revenu universel, comme un complément de salaire. Les sommes varieraient donc, en fonction du travail effectif (ou pas) et du montant du salaire du bénéficiaire. Enfin, le versement de cette allocation universelle serait garantie à vie. Les retraités la percevraient également. Dans ces conditions, le revenu minimum d’existence serait perçu par une majorité de la population.
Revenu universel : comment le financer ?
La question du financement du revenu de base est essentielle. En effet, verser un revenu minimal à tous les Français nécessite un financement conséquent : entre 200 et 400 milliards d’euros pour un revenu universel compris entre 500 et 1 000 € par mois. Plusieurs pistes de financement sont en question : imposition sur le revenu sur chaque euro gagné, élimination des niches fiscales, augmentation de l’impôt sur le revenu pour les salaires élevés… La mise en place du revenu minimum d’existence signifierait également la fin des aides sociales telles que nous les connaissons, ainsi que des instances qui les gèrent. Une réforme qui permettrait de bénéficier d’environ 70 milliards d’euros.
Le chantier du revenu universel est évoqué, certes, mais l’instauration de ce nouveau système social n’est pas encore assurée, en France. Sa mise en place nécessite des études soignées et des réformes économiques audacieuses. Une chose est sûre, c’est que le revenu universel n’a pas fini de faire parler de lui !
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