Souvenez-vous : Google Books s’était attiré les foudres des syndicats d’écrivain. Lancé il y a une dizaine d’années, le faramineux projet de bibliothèque numérique du géant Google allait, selon les écrivains, à l’encontre des droits d’auteurs. La justice a fini par trancher et Google va finalement pouvoir mener à bien ses plans pour Google Books.
De Google Print à Google Books, il n’y a qu’un pas
En octobre 2004, Google lance un partenariat avec les éditeurs pour pouvoir consulter à l’écran des extraits de livres puis commander ces livres auprès d’une librairie en ligne. En décembre 2004, Google lance un partenariat avec les bibliothèques. Il s’agit de numériser les livres appartenant à plusieurs grandes bibliothèques partenaires. Un chantier de départ de 10 millions de livres à numériser sur six ans et estimé à 10 ans de travaux. En août 2005, Google Print est suspendu pour une durée indéterminée suite au mécontentement de des auteurs et éditeurs américaines qui reprochent à Google de numériser des livres sans l’accord des ayants droit. Le programme reprendra en août 2006, sous le nom de Google Books.
La justice du côté de Google
Depuis 2004, Google numérise des ouvrages pour créer une bibliothèque numérique géante. Le projet Google Books a été stoppé accusé par les auteurs de violer leurs droits. Mais la Cour suprême des Etats-Unis vient d’autoriser Google à poursuivre son projet de numérisation des ouvrages.
Google Books : Les écrivains se sentent dépossédés de leur œuvres
La bataille judiciaire entre les écrivains et Google qui dure depuis plus de dix ans vient d’être remporté par Big Bro G. Les juges ont estimé que Google Books était un outil de recherche permettant d’accéder à des extraits d’ouvrages, offrant une « utilisation équitable », régie par la loi américaine sur les droits d’auteur. Les écrivains ressentent cette numérisation comme un véritable pillage, surtout lorque Google n’entend pas leur verser le moindre droit d’auteurs.
Seulement des extraits gratuits sur Google Books
20 millions d’ouvrages ont déjà été numérisés pour Google Books. Pour l’instant peu de livres sont accessibles sans payer de droits d’auteur. Google prétend vouloir offrir au public la possibilité de trouver et d’acheter des livres tout en améliorant les intérêts des auteurs. La firme se défend en affirmant que seuls des extraits seraient scanner et non l’intégralité du texte. Des liens seraient intégrés pour permettre aux lecteurs ayant lu les extraits des ouvrages de les acheter. Ainsi se protège-t-elle face à ses détracteurs. On a tout de même toutes les raisons de suspecter Google de vouloir tirer profit du travail des auteurs… Quand on s’aperçoit que les données contenues dans nos courriers Gmail se transforment miraculeusement en publicité ciblée sur Facebook, on se rend bien compte que le respect d’autrui et la propriété intellectuelle n’est pas le fort du géant américain…
Le service d’assistance téléphonique proposé par detax.fr n’est pas le service client de la marque Google Books a le feu vert de la justice américaine. Nos télé-opérateurs appartenant au service de renseignement du 118 412, peuvent vous mettre en relation avec celui-ci Ou vous donner le numero de telephone du service client direct.