Le don d’organes connaît depuis plus de 10 ans une véritable évolution. Nombreuses sont les associations qui sensibilisent quotidiennement au don d’organes et, chaque année, ce sont toujours plus de concernés qui souhaitent devenir donneur d’organes.
C’est une bonne nouvelle d’autant plus que la part de personnes nécessitant une greffe d’organes a considérablement augmenté. Malheureusement, le nombre de décès en liste d’attente de greffes ne cesse lui aussi d’augmenter laissant encore plus de pain sur la planche à France ADOT, la Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus Humains, partenaire de certaines mutuelles comme la GMF. Alors comment faire connaître sa volonté ? Et quelles sont les procédures pour un don d’organe?
Vous êtes déjà donneur d’organes sans peut-être le savoir
Et oui ! La loi française prévoit que chaque citoyen est donneur d’organes par défaut. Aussi, dans les faits, tant que vous n’avez pas manifesté votre refus d’être donneur d’organes, le consentement présumé s’applique. Dès lors, pourquoi faire connaître sa volonté si l’on souhaite devenir donneur d’organes ?
Don d’organes : mieux vaut informer sur sa volonté
Faire connaître votre position sur le don d’organes de votre vivant permet de faciliter la procédure en cas de décès. En effet, lorsque vous décédez sous certaines conditions particulières (suite à un traumatisme crânien ou à un accident cardio-vasculaire), les équipes médicales chargées d’effectuer le prélèvement d’organes vont en premier lieu consulter vos proches pour connaître votre position. Cette étape est obligatoire.
Toutefois, si vous n’en avez jamais parlé avec eux, le dialogue avec les équipes médicales devient beaucoup plus compliqué, surtout dans une situation urgente comme celle-ci où les organes doivent être prélevés en l’état. Et dans ce cas, le prélèvement ou l’absence de prélèvement sera décidé suivant les interprétations de chacun, votre caractère et vos actions de votre vivant. Autrement dit, beaucoup de subjectivité pour une décision aussi importante.
Comment manifester sa position sur le prélèvement d’organes ?
Vous souhaitez donner vos organes à votre mort
Vous pouvez demander une carte de donneur d’organes bien que celle-ci n’ait aucune valeur légale. Le mieux reste d’en informer vos proches. Sachez que vous pouvez vous opposer au prélèvement de certains organes et que, dans bien des cas, aucun prélèvement ne sera effectué : les causes de décès permettant le don d’organes étant limitées.
Vous souhaitez donner vos organes de votre vivant
Il s’agit la plupart du temps de faire don de l’un de vos deux reins puisqu’il est possible de ne vivre qu’avec un seul. Dans ce cas précis et très encadré, vous, en tant que donneur d’organes, devez obligatoirement avoir un lien de parenté ou un lien affectif étroit et stable avec le receveur de la greffe.
Vous ne souhaitez pas donner vos organes
Vous devez manifester votre opposition auprès de vos proches. L’inscription de votre volonté au registre national des refus de dons d’organes présentera également une valeur légale à votre opposition au don d’organes. Sachez que cette décision fait partie de votre liberté individuelle et que vous pourrez toujours obtenir une greffe si besoin.
Donner ses organes, c’est donner de la vie, et souvent même une nouvelle vie, aux malades et accidentés. C’est un élan de solidarité à forte valeur qui mérite réflexion…et discussion avec ses proches.
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